L’ itinérance à vélo,

ça vous parle ?

Et si partir en vélo devenait une nouvelle façon de s’évader ?

Cet été, vos voisins partent en famille une semaine en bord de Loire et le fils de votre collègue revient d’un trip de 6 mois en Europe. 

Vous en entendez de plus en plus parler autour de vous, sans pour autant passer le cap ? 

Il est temps de faire le point pour envisager la bonne formule pour goûter à l’itinérance à vélo, et attraper le virus du “vélo liberté”.

Enfourcher son vélo c’est envisager ses vacances à un rythme plus lent

Même si les distances parcourues à vélo sont plus élevées qu’à pied, vous allez vite vous rendre compte que votre périmètre se réduit. 

Qu’importe ! Ce n’est pas la distance parcourue qui compte, mais la qualité !

Ce ralentissement va vous offrir une nouvelle approche plus enrichissante, où vous pourrez observer plus en détail  les paysages traversés : un joli potager bien agencé, une terrasse de café qui invite à la pause, un chat en pleine partie de chasse dans un pré fauché, les ombres sur le bitume en fin de journée…

La quantité de vos affaires va être limitée par la capacité de vos bagages. Vous ne partirez qu’avec l’essentiel en laissant le superflu à la maison.

Vous verrez, ça fait vraiment du bien !

Pour plus de confort et de sécurité, votre itinéraire va emprunter des routes peu fréquentées qui vont vous emmener à découvrir des lieux insolites et secrets.

Enfin, le vélo favorise les rencontres. Il y a beaucoup d’entraide et d’échanges entre cyclistes et les contacts se font plus naturellement avec les locaux quand on est à vélo.

En résumé, le vélo va vous emmener à une véritable déconnexion, sans avoir besoin de faire une retraite de yoga de 2 semaines en Thaïlande ! 

Quel vélo choisir et avec quel système de portage ?

On a tous un VTT au fond du garage qui pourrait faire l’affaire…

Attention ce type de vélo est déjà lourd à la base avec une géométrie réduisant le rendement. Les suspensions sont inutiles pour ce type de pratique, et souvent les œillets sont inexistants pour l’équiper d’un porte bagage. Les pneus à crampons ralentissent votre progression en montée … et en descente ! Avec quelques adaptations vous pourrez faire vos premières expériences avec ce VTT, mais ce n’est pas l’idéal. Ou gardez le pour vos futurs trips en montagne.

Le VTC est plus adapté à cette pratique  pour une version balade confortable. Il est déjà équipé de porte bagages, pneus lisses et gardes boue.

Le vélo de route a une géométrie plus efficace  mais ce vélo ne vous permettra pas d’adapter un  système de portage . Il sera idéal pour un projet de type “traversée des Alpes “ en mode sacoche de selle avec juste un “change”, et une carte bleue pour les hébergements et les restos. 

Le Gravel nous semble le bon compromis entre confort et efficacité. Il peut être équipé d’un porte bagage. Mais en mode bikepacking on privilégiera des sacoches compactes de guidon, cadre et selle.

Le vélo de voyage, dit la “randonneuse” est un vélo robuste et plus lourd où la position de pédalage est plus confortable que sur un vélo plus typé pour la performance.

Et la version électrique dans tout ça  ? 

La batterie des vélos électriques est une bonne option pour contrer le poids des bagages mais la recharge quotidienne de celle-ci rajoute une contrainte à votre organisation. 

Porte bagage/sacoches ou remorque de transport ?

Le nombre de sacoches à accrocher sur vos portes bagages sera dépendant de votre mode d’hébergement.

Si vous choisissez l’option camping (tente/duvets/matelas/popote/réchaud) il faudra 4 sacoches afin de bien répartir le poids sur l’ensemble du vélo.

Préférez des sacoches étanches pour être sûr d’avoir des vêtements secs si vous êtes obligés de rouler sous la pluie. La sacoche de guidon est parfaite pour les petites affaires du quotidien faciles à attraper. 

La remorque de transport est un bon compromis pour les vélos qui n’ont pas d’œillets pour porte bagage. Le pilotage n’est pas évident au début mais ça vient vite !

Vous êtes plutôt organisation au jour le jour,  ou planification millimétrée ?

Une fois l’itinéraire repéré, il peut être rassurant d’anticiper certains points de chute (amis/famille, gîte, camping), surtout si vous roulez dans une zone géographique et une période fréquentée. Attention cependant de ne pas trop vouloir planifier car les aléas en vélo sont nombreux, ça fait partie du jeu !

Au contraire, si vous faites le choix de vous laisser porter par votre rythme, vous opterez pour des solutions de dernière minute, au gré des rencontres ou en version “sauvage”. Pensez toujours à demander l’autorisation aux locaux pour planter votre tente et à respecter les lieux.

Connaissez vous  le réseau “warmshowers” ? c’est un système d’hébergement gratuit de cyclistes par des cyclistes (ou des fans de vélo) ! Renseignez vous c’est une chouette occasion de loger chez des passionnés !

Pour la nourriture, ne vous chargez pas trop ! Globalement, il y a encore beaucoup de petites épiceries. Ayez toujours un repas d’avance en cas de coup dur.

Côté condition physique, avant de vous lancer dans un projet de plusieurs jours de vélo, prévoyez de faire du vélo régulièrement (vélo-taf ou sorties week end) pour vous muscler et préparer votre corps à la position du cycliste (note spéciale pour les fessiers sensibles…)

Y’a plus qu’à !!

Ces quelques lignes vous ont convaincu mais il vous reste encore quelques questions. 

N’hésitez pas à passer nous voir chez GUIL EBIKE pour en discuter. 

Dans l’équipe, on est tous adeptes de virées à vélo en version famille, entre potes, en solo, de nuit … en France, en Europe et plus loin ! 

De quoi vous aiguiller pour votre prochain itinéraire !

• Au magasin vous trouverez du matériel à la location pour ne pas investir tout de suite : vélos, sacoches, porte bagages, remorques ..

• Et pour éviter les gros problèmes de mécanique au beau milieu de la Creuse, pensez à nous laisser votre monture pour un check up complet avant le grand départ !

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Texte : Magali ALBERT

Photos : Antoine FAROUZE – David PUY et Magali ALBERT